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Biographie
25/04/2006 21:26
Un ado solitaire, petit, asocial, amateur de punk et de rock indé, né de l’union d’une bigote écossaise et d’un banquier américain. Un fils de banquier toujours, suédois cette fois, grand, très grand et sportif, amical et populaire, autant fan de Iron Maiden et Metallica que de Abba et Depeche Mode. Plus un gamin gouailleur de la banlieue ouvrière de Manchester en Angleterre, qui écoute The Smith, The Cure et Prince.
Alors que la plupart des groupes de rock sont l’association de gamins ayant grandi dans la même ville, ayant fréquenté la même école et joué aux mêmes jeux au son des mêmes influences musicales, voire de la même famille parfois, Placebo lui, est le fruit de l’union contre nature de trois personnes qui n’auraient jamais dû se rencontrer.
Des points communs, il yen a évidemment, ceux là même qui ont permis à ce trio de tisser ses premiers liens. Mais ces liens de bases sont aussi fragiles que des fils de soie, et pourtant ils sont à l’origine d’une des plus solide formation du rock. Soudés et complices, complémentaires comme peu d’autres groupes le sont.
Bien sûr, Stefan Olsdal et Brian Molko sont tous deux enfants de la classe bourgeoise qui ont fréquenté la même école au Luxembourg, et bien sûr que Steven Hewitt est un grand fan des Smith et The Cure comme Brian Molko, et qu’il a écouté des AC/DC comme Stefan, bien sûr que tous trois apprennent dès l’adolescence à jouer de divers instruments, en élève ou en autodidacte, mais les comparaisons s’arrêtent là. Stefan et Brian ne se fréquentent pas, ils ne sont pas du même monde. Steve est lui à des milliers de kilomètres et n’a pas les mêmes préoccupations dans son quartier ouvrier.
Mais voilà que Brian veux devenir acteur et fuit le Luxembourg pour Londres en 90, et que Stefan après un retour en Suède part lui aussi pour Londres afin d’étudier la musique. Des retrouvailles fortuites dans la station de South Kesington, en 1994, un échange de numéros de téléphone pas très convaincu, qui fait suite à une guitare portée en bandoulière vont leur permettre d’engager la conversation un peu plus loin que les habituelles banalités.
Brian Molko connaît déjà Steve Hewitt, rencontré au Burger King de Lewisham par le biais d’une amie pensionnaire du Goldsmith’s College où il suit des cours d’arts dramatiques. Ce dernier, malgré des engagements musicaux divers et quelques fois lucratifs, accepte d’épauler de sa batterie Brian lors de quelques prestations. C’est ce duo que Brian invite Stefan à venir entendre au Round The Bend, un pub de Depfort.
Stefan contre toute attente vient, et il est conquis. La conversation s’engage enfin sur un plan plus personnel. Ainsi ils se découvrent plus d’affinités qu’ils n’auraient deviné. Steve Hewitt n’est encore qu’un renfort occasionnel, et c’est sous le nom de Ashtray Hearts, référence à un titre de Captain Beefheart, que naît la première formation composée de Brian Molko et Stefan Olsdal, et parfois Steve Hewitt… Leur premières démos, ils les font sur un 4 pistes, avec des instruments gadgets et un clavier. Mais après les maquettes qu’il a enregistrées avec le groupe, Steve Hewitt ne peut plus se consacrer davantage à ses amis, et doit les laisser pour rejoindre Breed pour une tournée en 1ère partie de Nick Cave.
Octobre 94, le duo cherche un batteur, et ce sera Robert Schultzberg, ami suisse de Stefan, qui fera l’affaire. A partir de là, Ashtray Hearts laisse place à Placebo. Les raisons de ce choix ? Il n’y en a pas, à part la musicalité du mot. Ne cherchez pas plus loin un quelconque effet placebo ou la métaphore de la substance non réactive, ça n’est le fruit que de spéculations post natales.
Placebo donc devient un vrai groupe rock : guitare, basse, batterie. Ils passent trois mois à écrire et répéter avant de donner leur premier concert à Londres, le 23 Janvier 1995 au Rock Garden.
Un son hérité directement du punk, des textes crades et noirs chantés par une voix de Mickey : voilà qui à côté des Blur et autres Oasis a peu de chance de se voir promis à un brillant avenir dans les charts. Mais c’est justement cette différence, cette image du leader chanteur qu’on avait plus revu depuis les années 80 qui va attirer l’attention des labels et va apporter une bouffée d’oxygène à une scène pop rock anglaise sclérosée. Enfin un peu de transgression dans l’univers consensuel et macho des années 90, marquées par la génération SIDA. Deux mois après, en mars 95, les voilà qui posent sur une maquette au studio Sound Advice de Deptfort six titres : Teenage Angst Bruise Pristine Paycheck Flesh Mecanic 36 Degrees Nancy Boy. Ils continuent de jouer, de Londres à Deptford et sont déjà remarqués par les professionnels de l’industrie musicale. On leur propose de participer à un tremplin rock à l’issus de leur prestation du 24 juillet 95 en 1ère partie de Ash au Dublin Castle. Tremplin qu’ils remportent avec deux autres groupes et qui va leur permettre de voir pour la 1ère fois un de leur titres, Bruise Pristine, sortir sur un CD sous le label Fierce Panda.
Le groupe continue de tourner, inlassablement, répond à une interview du magasine NME mais ne signe toujours pas. C’est le 5 Février 1996 que sort le premier vrai disque de Placebo, Come Home sur Deceptive Record. Peu après, c’est avec un label de Virgin, Hut recording, que Placebo va passer une alliance. La démo qui a atterri chez eux va arriver jusqu’aux oreilles de David Bowie. Il leur propose la première partie de sa tournée, en remplacement de Morrissey, ex-Smith.
Tout c’est enchaîné très vite donc, et en moins de deux ans d’existence, Placebo est déjà sacré espoir de la scène rock britannique.
Tout irait bien donc, si Brian et Robert s’entendaient. Mais ça n’a jamais été le cas, et les choses vont de mal en pis. Le jeune groupe fragile manque de mourir étouffé dans l’œuf, sous le regard désolé de l’ancien compagnon des débuts, Steve Hewitt, croisé quelque fois au hasard des tournées. Au printemps ils enregistrent enfin leur premier album sous la production de l’ex-Tortoise Brad Wood à Dublin. Il sort le 17 Juin de la même année. Les singles se succèdent : 36 degrees, Teenage Angst et Nancy Boy. Ce dernier grimpe à la 4ème place des charts et marque la fin de la collaboration avec Robert Schultzberg. Il est prié de quitter Placebo, et aux dernières nouvelles il officie avec le groupe Lomax, qui a sorti un album en 2003.
Des auditions pour trouver un nouveau batteur ne donnent rien de vraiment satisfaisant. On propose alors à Steve de revenir, il accepte, intègre très vite les nouvelles chansons du groupe et part aussitôt en tournée avec eux, faisant revivre ainsi le combo des débuts.
La suite de l’histoire, elle s’est écrite sur 4 autres albums entre rock, douces mélodies, et sons electros, en constante évolution. C’est celle d’un groupe qui s’est découvert en musique, sur la route, et non pas avant de faire de la musique comme la plupart de leurs confrères. C’est sans doute pour cela que, même après 10 ans, ne pointe pas chez eux la moindre lassitude.
biographie trouvée sur le lien suivant : http://www.placebocity.com/biographie_placebo.html
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Placebo
23/04/2006 17:10
2é groupe génial ...Placebo
Ils ont maintenent 10 ans de carriére en tant que groupe et eux aussi n'ont fait que de la musique que pour ma part je trouve géniale
mes chansons préférées : 36 degrees, leur reprise de Daddy cool, Every you Every me, Infra red, Meds, Pierrot the clown, Pure Morning, Nancy boy, My sweet prince, This Picture
Commentaire de JESUSWASAPUNK (23/04/2006 17:28) :
oooh mais brian keske tu fé la ??? lol
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